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18/12/2023

Être professeur de français langue étrangère au Japon

De Le 18/12/2023

Tu es peut-être arrivé sur mon blog parce que tu t’intéresses au Japon, ou parce que tu cherches des informations sur l’enseignement du FLE (français langue étrangère), notamment à l’étranger. Tu as peut-être déjà été lire mon article FAQ sur le sujet



Aujourd’hui je te propose un mix des deux ! L’enseignement du FLE au Japon. 



Enfin, je ne fais que te diriger vers une autre plateforme, celle de Charlène Siffre qui m'a invité sur son podcast pour discuter de nos expériences respectives. J'espère que tu trouveras réponses à tes questions.


Le podcast est ici : 

Si tu préfères la version vidéo ; elle est disponible sur Youtube juste ici


Notes bien que je ne vis plus au Japon, ni en Corée du Sud d'ailleurs. Les informations que j'ai à propos du monde du FLE dans ces deux pays ne sont certainement plus très à jour. 


Si tu souhaites tout de même prendre contact avec moi, je t'encourage à passer par les deux plateformes suivantes : 


mon linkedIn

mon compte Instagram professionnel


--  je ne voyage plus autant qu'avant, le blog est donc très au ralenti --

-- je suis désormais professeur de FLE indépendante, à l'occasion j'en parlerai peut-être ici --

-- c'est d'ailleurs grâce à mon statut que j'ai pu passer une partie de l'été à Tokyo ! -- 

11/06/2023

Retour au Japon

De Le 11/06/2023

Cela fait bientôt deux ans que j'ai quitté Tokyo ! 


Le temps m'a paru un peu long, mais c'est aussi passé relativement vite. C'est une sensation assez étrange. Les jours passent ; quand on attend quelque chose ça semble toujours trop loin, et puis finalement on se dit que deux ans ce n'est pas si long que ça. 


Il faudra que je revienne sur deux ou trois trucs qui se sont passés depuis que je suis arrivée à Barcelone. Mais ça sera pour un prochain article. 

Aujourd'hui je vais faire un truc un peu nouveau. Rien de révolutionnaire en fait, mais nouveau pour moi !

C'est mon premier grand voyage touristique. Si on peut dire. 


Voyez-vous, ça ne sera pas mon premier voyage. Et ce n'est pas la première fois que je pars aussi loin ou aussi longtemps. MAIS c'est bien la première fois que je pars dans un but non-professionnel aussi loin et aussi longtemps. 

Dans chaque pays où j'ai habité j'ai profité de weekend et de vacances pour visiter d'autres coins, d'autres villes. Mais on était dans le cadre de voyages domestiques.


Mes voyages au Japon

J'estime voir fait 3 grands voyages au Japon - COVID oblige, ils ont tous eu lieu ma première année sur place.

Mon premier voyage était à Sendai et Matsushima, puis je suis allée à Kanazawa, et pour clore ma première année sur place j'ai pu visité Kyoto et Nara.

J'ai aussi eu l'occasion de faire d'autres petits voyages autour de Tokyo. Notamment Nikko, Hakone et aller voir Fuji juste avant de partir. Il faudra que je fasse des petits articles souvenirs dessus. 

Bref, quand on vit quelque part c'est quand même pas tout à fait la même chose que d'y aller dans un but touristique à proprement parler. 


Voyage famille-travail-vacances

Je pars faire la touriste ... en quelques sortes. Je pars pour profiter du Japon et pour passer du temps avec la famille de mon copain. Et avant de profiter de mes vacances il va bien falloir que je travaille un peu ! 

Premier essai de voyage en mode digital nomad ! 

Eh oui ! Je ne pars par tout à fait en vacances. Mon travail me permet actuellement de travailler de n'importe où à condition d'avoir mon ordinateur, un accès à internet et d'avoir bien programmer les cours de mes étudiants. Cela fait plus d'un an que je suis à mon compte, j'ai donné une partie de mes cours en présentiel jusqu'au mois de mai, mais j'ai fait en sorte d'être 100% en ligne à partir de maintenant. 


Ce séjour à Tokyo est donc la première occasion pour moi de tester le travail "à distance" si on peut dire. Plutôt que de travailler depuis chez moi, je vais travailler d'une autre destination. Ça sera un challenge intéressant ; en espérant que ça ne soit pas trop frustrant. 

To do list Japon 2023

J'ai l'impression qu'en trois ans au Japon, je n'ai pas eu l'occasion de faire l'expérience de certaines choses. Je ne sais pas encore si j'aurai l'occasion d'y retourner en 2024 ; ça dépendra grandement des prix ! Parce qu'en toute honnêteté en 2023 ... ça pique !


Bref, j'ai décidé de me faire une liste pour garder en tête quelques objectifs et de ne pas me laisser par le "nan mais j'ai le temps" ; je veux être intentionnelle et bien profiter de mon temps sur place !


Visites

- le musée TeamLab Planet 

- le temple Tsukiji Honganji

- le marché aux poissons de Toyosu ; visite prévue le matin avec mon étudiante pour aller prendre le petit déjeuner !

- bus touristique de nuit 

- le temple Hie 

- Sunamachi Ginza street food

- rendre visite à ma prof de japonais à Tsukuba

- rendre visite à mon étudiante à Yokohama 

- aller voir de la nature ; quelque part à Chiba, certainement en famille

- aller à Shibamata


Expériences

- porter un kimono / yukata  

- faire customiser un produit à Uniqlo 

- aller au onsen 

- passer un nuit en ryokan

- apprendre à cuisiner quelques plats japonais avec la mère de mon copain

- voir un feu d'artifice


Bouffe

- aller manger des yakitori

- retourner à Tsurutontan pour manger des udon

- manger des takoyaki (en essayant de pas me brûler !)

- tester les nouveautés des kombini

- tester de nouvelles choses sur recommandations de mon copain ! (vous connaissez le truc du "ce qu'il y a dans l'assiette de l'autre est soudain beaucoup plus appétissant que ce qui se trouve dans la mienne")

- manger des sushi 

- manger des gyoza 


Random 

- faire le stock de produits à Matsumoto Kiyoshi 

- commander des boissons de saison au Starbucks 


J'ai commencé à faire une liste sur GoogleMap avec les lieux mentionnés, mais aussi des cafés, des restaurants à tester. 

On a aussi prévu de chacun préparé un date surprise à l'autre ! Exciting !!! J'ai déjà quelques idées, notamment aller au planétarium s'il y a un programme sympa. 

07/01/2023

Vivre à Tokyo - les transports et leur coût !

De Le 07/01/2023

Les transports 

Le réseau de transport à Tokyo est à la fois incroyable et effrayant ! La ville est gigantesque mais, une fois un peu familiarisé avec les différentes compagnies de train/métro on se déplace relativement facilement. En ce qui me concerne, ce sont les stations (leurs tailles, les transferts, leurs nombreuses sorties ...) plus que les trains et les métros qui m'ont posées problème.


Les trains et les métros

Quand je suis arrivée au Japon je disais tout le temps que je prenais le métro, alors qu'en réalité je prenais le train ... 
Que ça soit une rame sur la Yamanote ou une rame sur la Ginza, pour moi c'était la même affaire. Jusqu'à ce que ça cause des quiproquos et qu'on me rappelle qu'un métro c'est plutôt sous terre. Surtout qu'à Tokyo il y a littéralement une compagnie qui s'appelle Tokyo Metro et donc quand on parle du métro c'est souvent d'une de ces lignes qu'il s'agit. Donc attention sur la terminologie, il y a des personnes pointilleuses. 

Bref, après un temps de toutes façons c'est plus simple de se référer directement aux noms des lignes, sans avoir à préciser si c'est un métro ou un train LOCAL. Et qu'il s'agisse d'une ligne de métro ou de train, le fonctionnement est le même. 

Le teikiken 定期券

Vous connaissez déjà la carte Suica, la cousine japonaise de l'Oyster card. On bip (tape ! quel verbe vous utilisez pour cette action vous ?) quand on entre dans la gare ou la station, et on bip à nouveau quand on en sort. Grand classique des métropoles. Sur cette carte magnétique que l'on recharge au grès de ses besoins, il est aussi possible d'y "placer" (j'ai du mal à choisir un verbe ici) un teikiken. 


Il s'agit d'un pass illimité ENTRE DEUX STATIONS DÉFINIES, et seulement cela. Il n'est pas questions d'un pass qui permettrait tout un tas de voyage dans une zone donnée. Le teikiken est plus limitant ; son usage est principalement professionnel même si rien ne vous empêche d'en avoir un à usage privé. 


Les deux stations en question sont donc probablement la station la plus proche de votre travail et celle près de votre habitation. Jusqu'ici tout est très logique ; encore que, c'est un système dont je n'avais jamais entendu parler avant. Votre pass vous permet de faire des économies sur un trajet quasi quotidien, dans mon cas, il me fallait utiliser mon teiki au moins sur 30 trajets (ou 15 A/R) pour que le tarif soit intéressant.


Ce pass illimité permet d'entrer et de sortir de toutes les stations sur le trajet ! Il est même possible d'entrer et sortir de la même station gratuitement, ce qui n'est pas le cas en dehors de votre teikiken (à des fins commerciales, restos, cafés situés à l'intérieur de la gare en question).


Quelques petites choses à prendre en compte : 

Souvent, votre entreprise prendra en charge votre teikiken. C'était le cas pour moi. L'entreprise me versait le coût de mon pass chaque mois. Il est donc tout à mon avantage de faire ce pass, autrement les trajets à l'unité me couteraient plus cher (puisqu'autour de 20 jours travaillés par mois) ! 


Astuce n°1 : il est possible de faire un pass pour une durée de 1, 3 ou 6 mois. Plus long il est, moins cher il revient. Ça fait une grosse dépense d'un coup mais sur mon trajet, j'économisais 1 mois de pass sur 6 ! Si vous n'avez pas l'intention de déménager ou de changer de travail, ça peut-être intéressant.


Astuce n°2 : le coût du pass entre vos deux stations "préférées" pourrait être le même en ajoutant une, deux ou trois stations de plus ! Ce n'est pas suuuuuper utile, mais c'est toujours ça de gagné le jour où vous souhaitez vous rendre plus loin qu'à votre habitude.


Comment j'ai pris full avantage de mon commuter pass :

Parlons concrètement maintenant que je peux divulger des informations plus précises sur ma situation à Tokyo, ça sera probablement plus parlant. 


Je travaillais proche de la station Hamamatsucho et j'habitais dans le quartier de Tabata au nord de Tokyo. J'ai donc fait mon premier teikiken en entrant ces deux stations dans la machine de la gare. Sur conseils d'une collègue, le mois suivant j'ai regardé le coût de quelques autres stations que j'aurais pu ajouter. 


J'aurai apprécié pouvoir tirer jusqu'à Ikebukuro, quartier commerçant que j'aime bien, mais le tarif augmentait. J'ai donc opté pour un pass entre Tabata et Shinagawa, soit deux (et plus tard trois) stations plus loin. Il m'est arrivé d'effectivement utilisé ma carte de transport jusque là bas et c'est toujours satisfaisant de ne pas avoir à payer. 


Mon autre énorme avantage a finalement été d'avoir choisi d'habiter à Tabata. Ce quartier n'a rien de bien passionnant MAIS les stations entre chez moi et mon boulot était parfaites et GRATUITES (en quelques sortes) ! J'ai donc profiter de mon pass littéralement chaque jour (avant la pandémie on s'entend), que je travaille ou non, car j'allais me promener à Ueno, Akihabara, Tokyo, Ginza ... et si je comptais me rendre dans un autre quartier, j'économisais une partie du trajet puisque j'étais sur une des lignes principales de la ville : la Yamanote. 


Alors la vie est quand même bien faite ! Mon amie et mon petit-ami habitaient à l'est de la ville, donc parfait pour se retrouver. Je n'ai que très peu mis les pieds dans les quartiers dont on entend toujours parler : Shibuya, Shinjuku ... et ça a bien fonctionné pour moi ; j'ai adoré toute la portion Est de la Yamanote. On dit souvent que les transports à Tokyo sont chers, mais personnellement j'ai très rarement dépensé plus de 15€ par mois pour me déplacer pour les loisirs (dans la ville de Tokyo et proche banlieue). 15€ en plus de mon pass qui me revenait à un peu moins de 40€ par mois. 

Le taxi

J'ai adoré prendre le taxi en Corée du Sud, surtout quand on était deux ou trois. Ça revenait moins cher que de prendre le métro. À Tokyo et au Japon c'est une autre histoire. 

Je n'ai pris le taxi qu'une fois au Japon ; parce que je n'avais pas le choix... 
Pour la faire courte, pour des raisons médicales je n'ai pas pu prendre mon vol de retour en Corée en Mars 2018 ; j'ai atterri à l'hôpital quelque part près de l'aéroport de Narita. Il n'y avait pas de raison pour que j'y reste la nuit, et personne pour venir me chercher. Je suis donc retournée chez l'amie à qui je venais de rendre visite. Je ne sais même plus si il y avait une gare dans le coin, mais je n'étais pas vraiment en état. L'hôpital a du appeler un taxi pour moi, et un taxi spécifique qui accepterait ma carte bleue française. Une vraie aventure ! 

Bref, de l'hôpital à chez mon amie (Makuhari pour ceux qui veulent se repérer) ça a pris un peu plus de 45 minutes, et j'ai payé quasiment 10.000yen (soit un bon 90€ à l'époque). Une belle petite facture, mais le trajet était assez long donc je ne sais toujours pas si c'est si exorbitant que ça. Je vous laisse vérifier avec votre budget. Disons que ça dépanne, et que le service est très bon. 
Mon chauffeur a pris le temps de vérifier que j'étais bien au bon endroit, que j'allais bien chez mon amie. J'imagine que le fait qu'il m'ait pris en charge à l'hôpital a du jouer sur son inquiétude. 

Je n'ai jamais eu besoin de reprendre de taxi, durant mes presque trois ans à Tokyo j'ai toujours pu prendre un train ou un métro. Oui oui, j'ai pris quelques fois les derniers trains ! 

Les bus

J'ai très peu d'expérience avec les bus ; je ne les ai jamais pris à Tokyo. Seulement en banlieue, ou en voyage dans d'autres villes. Je trouve le processus légèrement confus. Je ne sais jamais si je fais la queue au bon endroit, si c'est bien le bon bus. Et on monte par l'arrière, donc c'est moins pratique si on veut vérifier que c'est le bon bus avec le chauffeur. 
Des fois il faut passer sa Suica en montant ET en descendant, parfois non ... bref, il faut un peu se faire la main. 

Utiliser ses pieds ! 

Tokyo est une grande ville, mais elle n'est pas complètement hostile aux piétons. 

Parfois ça peut valoir le coup de faire le trajet à pied si c'est un trajet d'une seule station. Après, j'aime marcher, donc à vous de voir si ça vaut le coup. 

J'ai régulièrement fait la portion Hamamatsucho-Tokyo Station à pied, je trouve la balade très sympa. Il y a toute une partie piétonne en hauteur jusqu'à Ginza. J'ai parfois poussé le truc jusqu'à faire Hamamatsucho-Akihabara, comptez une bonne heure de trajet ; mais en bonne compagnie c'est très sympa ! 

Surtout que, bien qu'il faille rester prudent, marcher, même relativement tard à Tokyo reste peu risqué. La seule fois où je me suis faite embêté c'était entre ma gare et chez moi, sur un trajet de moins de 5 minutes à pieds. 

--- 

De temps en temps, les trains de Tokyo me manquent.
Et j'avais plus plaisir à marcher là bas qu'à Barcelone.

17/12/2021

Devenir résident-e en Espagne - obtention du NIE et carte verte à Barcelone

De Le 17/12/2021

Les démarches administratives ! Quelle joie ! Qui n'aime pas ça ? 

En fait, je ne suis pas totalement opposée à la paperasse ; c'est un peu ennuyeux, ça peut prendre du temps, mais dans la mesure où je sais quoi faire, quels documents présenter, à qui m'adresser, ça me va. Ce n'est pas ma passion mais je m'en sors et remplir les formulaires ça m'amuserait presque. 

Au Japon j'ai eu à faire quelques démarches ; un système bien différent de la France, la barrière de la langue et ça peut vite devenir le bordel. Mais avec le recul, si on oublie le fait que j'ai pleuré en sortant du bureau d'immigration de Tokyo à Shinagawa la première fois que j'y suis allée, ça a plutôt été. J'étais juste absolument pas prête cette première fois, et j'ai fait confiance à d'autres personnes, pensant qu'elles en sauraient plus que moi. Grossière erreur ! Plus jamais. 

Du coup, pour l'Espagne je me disais que ça serait forcément moins la galère. Pff ! Et en plus, internet n'est pas franchement venu à ma rescousse. J'ai eu beaucoup de mal à défaire le vrai du faux, et surtout je n'ai rien trouvé concernant ma situation. 



Beaucoup de sujets de blogs, de forum concernent soit des étrangers non-Européens, soit des Européens mais qui viennent en Espagne pour la retraite ou s'offrir une résidence secondaire. Moi je suis Européenne et je viens pour travailler ! Apparemment un profil hyper rare. Je vous laisse imaginer le nombre de sites qui parlent exclusivement des cas Britanniques suite au Brexit. Donc, avec un peu de chance si vous êtes comme moi, mon article pourra vous guider un peu. Il y a toujours des différences mais bon, ça vous rassurera peut-être. Moi j'étais en panique ... stressée jusqu'à la dernière minute et au final, tout s'est bien déroulé et j'ai bel et bien obtenu mon NIE et ma carte verte de résidente en Espagne. 


La situation : Européenne avec promesse d'embauche à Barcelone

Petit point, je suis arrivée à Barcelone le 6 août. J'ai pensé à faire un NIE temporaire, mais sur internet j'ai vu beaucoup de commentaires comme quoi à Barcelone spécifiquement ils ne délivrent pas le NIE pour les personnes en recherche d'emploi (c'était justement ma situation).


Step 1 : trouver un emploi 

Je n'ai pas déménagé pour un travail, mais il me fallait un emploi pour vivre ici. J'ai postulé à quelques endroits avant d'emménager, et plus sérieusement une fois que j'avais trouvé un appartement (je ferai peut-être un article sur l'installation à Barcelone). Après quelques entretiens en ligne et en personne, j'ai une offre dans une entreprise, j'accepte.


Step 2 : obtenir un rendez-vous pour la demande de NIE

C'est ici que les choses se compliquent ; en tout cas, à Barcelone ! 

Pour établir un contrat l'entreprise a besoin de votre NIE (ainsi que d'un numéro de sécurité sociale et d'un numéro de compte en banque). C'est le moment de le demander. Et pour obtenir le NIE, il faut un rendez-vous, on ne peut pas simplement se présenter à un bureau. 

Normalement, on va sur un site, on rempli quelques infos personnelles et on obtient un rendez-vous. Mais à Barcelone il est extrêmement compliqué d'arriver à ses fins de cette façon. Vous allez probablement devoir passer par un intermédiaire. Le site indique la plupart du temps qu'il n'y a aucun rendez-vous disponible. 

Pour mettre toutes les chances de votre coté il semblerait qu'il faille se connecter sur le site à 9h le lundi et le jeudi matin. C'est ce que j'ai fait ; j'ai eu une lueur d'espoir quand j'ai vu une adresse s'afficher, hors de Barcelone mais peu importe, le temps de donner mon numéro de téléphone et mon email le rendez-vous qu'on me proposait il y a quelques secondes s'était volatilisé ! J'ai réessayé, en vain. 



J'ai donc fait comme tout le monde, j'ai contacté quelqu'un et j'ai acheté un rendez-vous ... alors que la prise de rendez-vous est normalement gratuite ... 

Mon intermédiaire je l'ai "connue" par le bouche à oreille, mon petit-ami avait utilisé ses services l'an dernier quand il était dans la même situation, incapable de prendre un rendez-vous par lui-même. J'ai donc payé 50€ et j'ai obtenu un rendez-vous pour la semaine suivante. Mais j'ai vu des tarifs beaucoup plus cher, 100€, même 200€. Mais à ce prix, une personne vous accompagne dans vos démarches, moi j'ai tout fait toute seule. J'ai simplement payé pour le rendez-vous. 


Step 3 : lançons nous dans la paperasse

Il y a le formulaire EX18 à remplir en deux exemplaires, classique, le paiement d'une taxe Modelo 790-012 (et la preuve du paiement avant le rendez-vous), une copie de votre passeport (et votre passeport évidemment !) et dans le cas où votre demande est motivée par un futur emploi, l'entreprise doit vous fournir un document prouvant son projet de vous embaucher. Sur le document doive figurer plusieurs informations :

- le nom de l'entreprise

- l'adresse de l'entreprise

- l'identifiant fiscale et le code de cotisation de l'entreprise 

Ma future entreprise m'a donc fourni une carta de intención où figurait aussi le nom du patron de l'entreprise et la date de début de mon contrat. 

Selon le site officiel du bureau d'immigration espagnol (ici), c'est tout ce dont vous aurez besoin. Parmi les informations que j'ai trouvé en ligne j'ai pu lire qu'à certain on avait demandé une preuve de couverture santé, une preuve d'adresse (empadronamiento) ... il n'en est pas fait mention sur le site officiel dans le cas d'une demande pour travailler ! Si vous avez des documents en plus, pourquoi pas les emmener, on est jamais assez prudent. J'avais personnellement pris mon contrat de location avec moi. 

Pour vous aider à remplir le formulaire : la traduction est ici mais vous devez remplir le formulaire espagnol EN ESPAGNOL. Dans notre cas, dans l'encart 4 vous devez cocher la case correspondant à "résidence temporaire : salarié". Personnellement j'ai indiqué compter rester 2 ans, même si mon projet est un peu plus long, je ne voulais pas paraitre trop optimiste. C'est simplement une indication. 


Step 4 : payer la taxe avec le Modelo 790-012

J'ai du faire 3 banques avant de réussir à la payer. Bizarrement, ça a été le point le plus difficile. Je ne m'y attendais pas. N'ayant pas de compte bancaire à ce moment là, je ne peux que payer en liquide ; hors apparemment les banques n'ont désormais plus de cash dans leur locaux ... On m'a mal renseigné d'où le besoin de faire TROIS banques pour réaliser mon opération. Juste à temps pour ne pas être en retard à mon rendez-vous. J'ai eu chaud ! 

J'ai présenté mon formulaire et ... ma carte d'identité (probablement, avec le stress j'ai oublié quelques détails) et j'ai pu payé en liquide et il m'a rendu la monnaie. A la dernière minute je me suis demandée si l'employé allait m'embêter et me demande la somme exacte. 

  • l'adresse si vous êtes dans la Dreta de l'Eixample : Caixabank - 447 C. del Consell de Cent

Steps 5 : le rendez-vous

Mon rendez-vous était hors de la ville de Barcelone, j'ai du me rendre à Baladona. Apparement j'ai été chanceuse d'avoir à me rendre dans une ville desservie par le métro ; certains doivent aller bien plus loin, prendre des cars pour aller dans les petites villes autour de Barcelone. 

Je suis arrivée une dizaine de minutes en avance, mais sur présentation de ma confirmation de rendez-vous on m'a laissé entrer et attendre mon tour. Un peu avant l'heure, on appelle mon nom, je donne mes documents et l'employée est assez sympathique. Elle a bien capté que je parle vraiment pas espagnol, ses phrases sont assez simples pour que j'y réponde par oui ou non. 

En moins de 10 minutes c'est fait ! Je sors avec ma petite carte verte et mon NIE. Me voilà officiellement résidente ! 


Enfin ... il me reste encore à me faire recenser, ouvrir un compte en banque, obtenir un numéro de sécurité sociale et l'inscription à la couverture santé.


p.s. : lors de l'entretien l'employé avait fait une erreur dans le nom de mes parents, je l'avais indiqué. Mais à la dernière relecture je n'avais pas remarqué mais mon second prénom est mal orthographié, elle l'a hispanisé ! Et maintenant l'ensemble de mes documents espagnols sont à un nom légèrement différent ^^ mais bon ça n'a l'air d'embêter personne. Une autre fois j'ai indiqué qu'à mon troisième prénom il manquait le e final, et on m'a dit "ah oui, mais c'est parce que y'a pas de place, c'est pas grave". Donc bon, c'est pas grave ^^

24/09/2021

Vivre à Tokyo - le quartier de Tabata 田端

De Le 24/09/2021

Alors déjà, n'est-ce pas tout mignon ce petit nom ? TA-BA-TA

L'article très bref sur Wikipedia nous dit : "un quartier tranquille se situant dans l'arrondissement de Kita" - alors oui, tranquille c'est le mot ! Ça a ses avantages et ses inconvénients bien sûr. Je vais donc vous parler plus longuement du quartier où j'ai passé presque 3 ans. 

Une jolie maison, croisée au détour d'une rue, pas à Tabata ^^

Comment j'ai choisi Tabata ?

Pour faire bref ; je n'ai pas choisi un quartier quand j'ai choisi Tabata, j'ai choisi un trajet ! 

Quand je suis arrivée à Tokyo fin octobre 2018, je me suis installée pendant un petit temps dans le quartier de Kameido, dans l'arrondissement de Koto à l'Est de la ville. C'était pas mal, mais je n'ai pas vraiment aimé sur le coup. J'étais à un peu plus de 10 minutes à pied de la gare, avec une grande rue commerçante pour m'y mener. Mais je n'ai pas aimé. Rien de bien grave, avec du recul c'était franchement pas horrible. Mais j'y reviendrai plus tard. Je n'ai aussi pas spécialement aimé la maison (j'y ai croisé des cafards !) et les colocataires. 

Pour aller au travail, j'en avais pour 30 minutes, deux fois 10 minutes de train avec un changement à Akihabara. C'est plutôt une station facile à naviguer mais le flux de personnes ... pas mon truc. Quand j'ai cherché à déménager on m'a recommandé de légèrement m'éloigner mais de prendre une ligne directe. 

Des collègues m'ont recommandé l'agence de leurs share-houses, je les ai contacté en indiquant ma situation et les maisons qui m'intéressaient. Au final ils m'ont proposé la maison où j'ai finalement habité pendant toute la durée de mon séjour, une maison que je n'avais même pas vu sur le site. 

Tabata - maison à moins de 5 minutes à pied de la station - une grande chambre (j'avais à peine 7m2 dans ma première share-house à Kameido) et surtout une super cuisine ! Je n'ai même pas visité le quartier avant de me décider !! La maison m'a plu, le trajet pour le travail était parfait (ligne rapide à certains horaires !), le prix me convenait et j'avais en tête les bons avis de mes collègues. 

La vue depuis le balcon de la cuisine de ma share-house à Tabata

Tabata, ça donne quoi ? 

Eh bah ... c'est pas la folie ! ^^ Soyons honnêtes

Tabata, c'est tranquille ; très tranquille. Au final c'était quand même un choix parfait pour moi. Avec la Yamanote au pied de chez moi, pas de quoi se plaindre si le quartier est plan-plan. Ikebukuro à quelques stations, Ueno de l'autre coté - j'y suis même allée à pied une fois. De même, pour aller voir un peu de nature, une petite promenade de 15 minutes et vous voilà à Komagome pour visiter le parc Rikugi-en.

Rikugi-en au mois de novembre.

Le sanctuaire de Nezu, près de la station de Nippori (à deux stations de Tabata).

À Tabata, j'étais dans le chōme 5 :

La poste et le kombini au bout de ma rue, un petit supermarché à 5 minutes à pieds, deux plus grands à 10 minutes, une parapharmacie dans le même périmètre, Starbucks à la gare (j'y ai jamais mis les pieds!), deux autres kombinis sur le chemin entre la gare et chez moi, Gyomu (supermarché de surgelés et produits d'import) à un peu moins de 20 minutes à pied. Bref, tout ce qu'il faut aux alentour, juste deux trois chaines de restaurants près de la gare et des bouibouis d'anciens. Parce que oui, au final à Tabata, la moyenne d'âge ... est relativement haute. En tout cas, j'en ai croisé beaucoup des personnes âgées. 

Ah et y'a un pachinko à côté de la gare ; c'est quand même un peu dynamique comme quartier ahahaha

En étant dans un quartier un peu moins prisé, j'ai pu profiter d'une grande chambre, bien lumineuse.

C'est aussi tranquille d'un point de vue sécurité. Évidemment on est jamais 100% safe mais je me sentais très à l'aise dans mon quartier. Le petit poste de police était au bout de ma rue (bien que je ne sois pas sûre de leur efficacité) et je n'ai jamais eu de problème, si ce n'est UNE FOIS, où je me suis faite suivre par une voiture jusque chez moi ; et qu'on m'a poliment demandé des faveurs dans un anglais plus que bancal. Bref, une petite période où je me méfiais plus mais je ne me suis pas sentie en danger. 

Du coup, si vous cherchez juste un coin où vivre, au calme, tout en ayant un accès facile et rapide aux autres quartiers, Tabata c'est un bon choix. On se moque un peu de cet arrêt de la Yamanote, parce que c'est l'un des seuls où ... il n'y a rien à voir ! ^^ C'est justement pour ça que c'est un bon deal d'un point de vue économique. Sur la Yamanote je pense que Tabata, Nippori et Uguisudani sont certainement les quartiers avec les loyers les plus bas. 


Et Kameido dans tout ça ?

Lorsque j'y habitais je n'appréciais pas vraiment le quartier. Mais en toute honnêteté, je n'avais simplement pas pris le temps de m'y intéresser. Je ne faisais qu'y passer, quand je sortais de chez moi pour aller au travail et pour rentrer. Les premiers temps dans un nouveau pays sont rarement évidents et je pense que ça a joué sur ma perception des choses. Ce n'était pas horrible ; j'avais particulièrement un problème avec les gens à vélo sur les trottoirs et le fait qu'il y avait beaucoup de monde dans la rue principale qui se trouvait entre la station et mon habitation.

Il se trouve qu'un très joli sanctuaire se trouvait juste derrière chez moi ; je ne l'ai appris qu'une fois partie. J'y suis retournée plusieurs fois pour m'y balader, cette année justement j'y suis allée voir les glycines. Le sanctuaire est d'ailleurs reconnu pour ses fleurs. Lors de ce passage à Kameido, un dimanche, la rue principale était beaucoup plus agréable et j'ai fait un tour dans les boutiques de la gare. Je me suis sentie si bien que je suis même allée manger seule, chose que je fais très très rarement. 

Le sanctuaire de Kameido en Avril.

Le plus drôle dans mon histoire c'est que j'ai rencontré mon copain juste après avoir pris la décision de déménager. Je ne l'ai pas su tout de suite mais il habitait LITTÉRALEMENT à deux stations ! ... ça m'arrive de me demander si les choses auraient été très différentes pour nous si j'étais restée habiter là bas ^^

Je n'y ai pas habité assez longtemps pour vraiment pouvoir en parler et comparer, mais je pense que Kameido est un quartier de Tokyo assez sympa. Il y a pas mal de restaurants, des boutiques dans la station qui se développe de plus en plus il semblerait. 

Si on n'a pas peur de marcher un peu, il est tout à fait possible de se rendre à la tour SkyTree. Il y a aussi des espaces verts, quelques terrains de sport et un petit centre commercial à Kinshicho, la station suivante sur la ligne (tout à fait possible d'y aller à pied). 

La vue depuis la cage d'escalier de ma première adresse à Tokyo, à Kameido.

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Je vous parle de mon quartier et vous donne presque mon adresse à Tokyo puisque je n'y suis plus. J'ai déménagé cet été ; je ferai surement un article sur ce nouveau départ, mais désormais je vis en hyper-centre de Barcelone et ça fait quand même une sacré différence après la vie tranquille à Tabata. 

23/05/2021

Un week-end à Tokyo #1 retour sur mes premiers pas au Japon en 2018

De Le 23/05/2021
Le week-end a commencé de bonne heure ; j'étais en formation à Séoul depuis le début de la semaine et j'étais donc déjà sur place pour aller à l'aéroport dans la matinée. Finalement, vu le temps pour rejoindre Incheon Airport depuis la gare de Séoul ce n'était pas plus mal. Et destination internationale donc il faut s'y rendre bien à l'avance ... j'ai été bien questionné sur mes projets. Et finalement pour de bonnes raisons puisque j'étais à la fin de mon PVT et je prévoyais de revenir rapidement à Séoul donc après une ou deux minutes de stress j'ai pu expliquer ma situation, montrer mon ticket de retour en France et j'étais libérée. Puis attente à Incheon, j'ai pu profiter de musique traditionnelle, une des raisons pour lesquelles j'adore cet aéroport. Un vol de trois heures et me voilà à Narita, je galère vite fait pour prendre un ticket de train et le voyage est lancé ! 

Je débarque au Japon

Débarquer c'est le mot ; j'ai un peu galéré avec le train pour rejoindre la gare la plus proche de chez mon amie. Déjà ce n'était pas la porte à côté, Narita est à un peu plus d'une heure de Tokyo. Ma destination : Makuhari dans la région de Chiba à l'Est de la capitale. Le premier train était rempli, j'étais fatiguée et ensuite j'avais un changement. J'avais bien noté quel train je devais prendre mais j'ai eu du mal à trouver la bonne plateforme. 
En vrai ce n'est pas moi qui l'ai trouvé ! Un jeune japonais a du percevoir ma détresse devant la panneau complètement en japonais et m'a demandé ma destination, il a gentiment corrigé ma prononciation et m'a mené jusqu'à la plateforme en question. 
Un mystère persiste ! Il était sur une autre plateforme avant de m'aider, mais il est finalement monté dans le même train que moi et a vérifié que je descendais au bon endroit. C'était un tout petit peu awkward pour être honnête puisque j'ai passé plus de vingt minutes littéralement à ses cotés et on a échangé trois phrases ahahah. 
Et pour finir ce périple une fois descendu du train je me suis retrouvée dans une mini gare dans la nuit ... sans moyen de joindre mon amie. On avait pas vraiment discuté d'un point de rencontre précis. Et alors que j'étais prête à faire un choix entre m'enfoncer dans la nuit à gauche ou m'enfoncer dans la nuit à droite mon amie est arrivée sur son vélo. En vrai y'avait une épicerie avec du wifi à moins de 3 minutes à pieds ^^
Pour le diner, sushi train !!! Et voici ma vue au réveil après une bonne nuit futon-tatami !

Akihabara 

J'avais laissé le contrôle complet du programme à mon amie. Puisqu'il s'agissait de ma première visite je n'avais pas d'attentes particulières, et bien que j'ai vu ou entendu parlé de certaines choses je n'avais pas vraiment fait de recherches approfondis. Et surtout mon séjour était de courte durée ; mon amie était donc la plus à même de savoir ce qu'on avait le temps de faire. On a donc fait les trucs de touristes plus ou moins ^^ Mais du coup j'étais avec une experte puisque cela faisait à l'époque un an et demi qu'elle était sur place. 
Premier arrêt, le quartier de Akihabara avec ses magasins d'électroniques, de manga, d'animé ... Il y avait beaucoup de monde et si je me réfère à un plan, la quartier s'étend sur un gros pâté de maisons ou one block, parce que je suis pas sûre que l'on croise beaucoup de "maisons", spécifiquement dans ce quartier en plus. La matinée s'est donc déroulé dans les boutiques, à regarder les vitrines et à visiter quasiment tous les étages d'un énorme magasin. Peut être le Yodobashi Camera ... En tout cas le magasin regorgeait de tout un tas de trucs. Un étage pour la hi-fi, un autre pour les jeux, un autre pour le petit électronique ... difficile de se souvenir de tout mais on est monté monté monté ^^
L'unique photo que j'ai prise dans le quartier. Trop occupée à en prendre plein les yeux.

Mangeons !!! 

C'est aussi pour ça que le Japon m'intéresse. Les sushis de la vieille avaient été très bons mais je connaissais un peu le concept. Ce midi là on a opté pour des ramens. Mon amie nous a sorti une petite adresse dans une ruelle toute calme à moins de 15 minutes du centre animé de Akihabara et c'était tellement une expérience !

A l'entrée du restaurant se trouve une sorte de distributeur qui en échange d'argent vous donnera un ticket. Les serveurs ne font que servir, ils ne s'occupent pas de la partie monétaire. Je vous cache pas que les différents plats étaient écrit tout en japonais, il y avait une carte avec des images et mon amie m'a indiqué qu'est ce qui était quoi. 
Miso ramen ! Super délicieux. Mes seuls ramen du séjour.
On a mangé au "bar", côte à côte. L'ambiance était super calme dans ce petit restaurant discret. Parfait pour faire une pause dans une journée de visite. Pour ceux que ça peut intéresser voici l'adresse et voici l'entrée du restaurant, passer sous les petits rideaux (?) : Ramen Shokudo Iki na Issho, 〒110-0015 東京都台東区台東1丁目27−2 竹善ビル (je vous propose la fonction copier-coller du coup ^^). Les bols de ramen sont vraiment grand ; si toute fois vous avez peur de ne pas être rassasié vous pouvez y ajouter des gyozas, les raviolis japonais. Je crois que nous avions même un petit bol de riz blanc en accompagnement. Mon repas dans ce restaurant m'a couté 800 ou 850 yens, soit un peu plus de 6 euros. C'était très bon, un tout petit peu relevé, et très nourrissant. 
Pour la petite touche sucrée en fin de repas.

Yoyogi

Suis-je la seule a fortement apprécié ce nom ? C'est tout doux, tout mignon et le quartier était pareil. C'est parmi les incontournables de Tokyo et je suis pressée d'y retourner. Les parcs c'est toujours une option sympa et l'atmosphere de celui-ci est agréable. J'y suis allée le week-end et ce n'était pas bondé.
Dans ce parc se trouve le sanctuaire Meiji-jingu. Ses couleurs très sobres ont vraiment été une surprise pour moi, plutôt habituée aux débordements de couleurs en Corée du Sud.
Des brocolis géants !! J'aime tellement ces arbres tout rond.
Le fameux mur de baril de saké. Je ne pourrais vous en dire plus. Cette première visite au Japon était une véritable découverte. Au moment où je rédige l'article j'ai évidemment pour projet d'en apprendre plus, mais l'occasion ne s'est pas encore présentée.

Shibuya 

Finalement nous sommes allées à Shibuya, un quartier animé et commerçant. Même vraiment très animé. En plus cela c'était le week-end donc la rue principale était bien remplie. Tout le long se trouve des petites boutiques de vêtements, d'accessoires et de nourritures.
au moment où je publie cet article, cette gare n'est plus ! donc contente de l'avoir en souvenir
Ils ont un truc pour les crêpes ; Et on est censé les manger debout dans une rue bondée ^^
En s'éloignant de la rue principale, et vraiment juste à une rue ou deux, vous trouverez des allées très calmes avec plein de petites choses à observer.

Qui dit Shibuya, dit Shibuya crossing ; il y a différents points de vue sur le carrefour - et beaucoup de choses se sont développés depuis. Mais à l'époque, nous sommes simplement entrés dans le Starbucks au premier étage de Tsutaya. 

edit : 23 mai 2021 - Cet article, j'avais commencé à le rédiger il y a un bon moment, et puis je n'y ai plus touché. Finalement il était presque terminé ... Aucune idée de la raison pour laquelle il n'a pas été posté. J'ai écris peu d'article sur mes visites de Tokyo (et ailleurs !) jusqu'à maintenant. J'espère reprendre la main et relancer le blog. J'espérais que la pandémie serait une bonne opportunité ... mais finalement la dernière année a été tout sauf motivante. Par contre, maintenant je commence à avoir de nouvelles idées ! J'ai encore des choses sur le Japon a raconter.